Les études révèlent qu’un créateur d’entreprise accompagné augmente de 50 % ses chances de réussite. Voilà un bon argument pour bien s’entourer et ne pas rester isolé !
De nombreuses structures ou réseaux d’aide à la création d’entreprise sont accessibles aux futurs entrepreneurs. Chacun d’entre eux peut intervenir sur tout ou partie du parcours de la création d’entreprise : conseil stratégie, financement, aide au montage du projet, étude de marché, business plan …
Le futur entrepreneur peut ainsi choisir sur qui s’appuyer pour l’accompagner dans sa création d’entreprise selon :
– son profil,
– son projet ou son activité,
– par un réseau généraliste (pour tout type de projet),
– selon sa région …

Création d’entreprise : se faire accompagner selon son PROFIL

vous êtes demandeur d’emploi

Dans le cadre de sa mission de retour à l’emploi, Pôle Emploi propose des services d’accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise et un portail internet qui réunit ses services digitaux. Sur l’Emploi Store, Pôle Emploi par exemple un espace dédié à la création d’entreprise.
L’APEC propose également des services d’accompagnement à la création d’entreprise pour un public de demandeurs d’emploi cadres.

vous êtes salarié(e)

Certaines entreprises apportent à leurs salariés un soutien à la création d’entreprise via une cellule d’essaimage.
Pour ces entreprises, ce genre d’initiative est un outil de motivation en interne et peut permettre de résoudre une problématique de sureffectif ou de restructuration : en favorisant l’essaimage via un dispositif d’accompagnement incitatif, la mobilité des salariés est encouragée puisque des postes se libèrent une fois l’entreprise créée.
L’essaimage peut également être un moyen stratégique d’externaliser une activité dans une démarche ou tout le monde est gagnant. On parle alors de transfert de technologie ou de compétences voire de coopération commerciale.
Il s’agira donc ici de former des salariés qui voudraient quitter la société pour devenir leur propre patron et d’en faire de futurs collaborateurs externes et non pas des concurrents.

vous êtes une femme

Les candidates à la création d’entreprise ont également des réseaux d’accompagnement qui leur sont dédiés
Parmi les principaux :
– Action’elles accompagne les femmes dans leur création de leur entreprise et aussi dans le développement de leurs compétences entrepreneuriales. Ce réseau favorise le partage d’expériences et la mise en réseau.

– Les CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) : leur vocation est de lutter contre les discriminations et de promouvoir l’égalité ainsi que de lever les freins qui empêchent la concrétisation des projets de création d’entreprise par des femmes. Leur service dédié à la création d’entreprise intervient plutôt sur la phase d’émergence et de montage et propose un accompagnement global : accueil, information, orientation, conseil au montage de projet.
Certains CIDFF proposent même un suivi post-création et animent des clubs de créatrices.

– La CPME (Confédération des PME) s’appuie sur ses structures territoriales et ses clubs « Entrepreneuriat au féminin » pour favoriser les initiatives féminines de création d’entreprise. Leur action est basée sur le marrainage, les échanges, les partages d’expériences, la mutualisation …
Les confédérations sont mixtes et réunissent femmes chefs d’entreprise, décideurs du département, porteuses de projet de création ou de reprise, et acteurs de l’emploi et de la formation…

– La Fédération Les Premières propose un accompagnement aux femmes entrepreneures à tous les stades de leur projet, de l’idée au lancement. Leur accompagnement à la création d’entreprise est basé sur un suivi personnalisé, des ateliers collectifs sur des thématiques business et développement personnel et la mise en réseau avec des experts, mentors et financeurs.

– Force Femmes sensibilise à la création d’entreprise par des femmes via du conseil au montage de projet, du coaching et des ateliers animés par des professionnels de la création d’entreprise ou des experts-métier.

– CLEFE (Clubs Locaux d’Epargne pour les Femmes qui Entreprennent) aide les femmes à créer et développer durablement leur entreprise via la mise en place d’outils financiers. Par exemple, en regroupant 5 à 15 personnes pour constituer un fonds d’épargne solidaire, les CLEFE peuvent verser jusqu’à 15 à 150 euros par mois aux créatrices de TPE qui créent des emplois et des richesses profitables à la collectivité.

vous êtes un(e) jeune de moins de 26 ans

De nombreux dispositifs d’accompagnement à la création d’entreprise sont destinés aux jeunes de moins de 26 ans :
– Le réseau des PEPITE (Pôle Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) est le premier réseau d’accompagnement à la création d’entreprise pour les étudiants entrepreneurs

– Le réseau des Missions Locales œuvre pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes de moins de 26 ans. Concernant la création d’entreprise, elles accueillent et orientent et accompagnent les jeunes porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise.

– Les Groupements de Créateurs permettent à toute personne, notamment au public jeunes et aux habitants des territoires fragiles de travailler sur la création et le développement de leur propre activité

– Le MoovJee (Mouvement pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneurs) s’adresse à un public de 18 à 30 ans et propose via son site internet, un programme de mentorat par des chefs d’entreprises expérimentés et un concours. Il permet ainsi à chaque jeune qui le souhaite de créer ou reprendre une entreprise pendant ou dès la fin de sa formation.

– Unis-Cité propose un accompagnement aux jeunes de moins de 26 ans qui désirent monter un projet solidaire, dans le cadre du service civique.
Ils favorisent ainsi la création d’entreprises dans des domaines comme la santé, la transition écologique, la citoyenneté, la culture ou encore l’entrepreneuriat social. Leur devise : « être utile aux autres autant qu’à soi »

vous êtes en situation de handicap

– H’up Entrepreneurs (anciennement UPTIH : Union des Travailleurs Indépendants Handicapés) est une association qui a pour but d’accompagner les créateurs d’entreprise en situation de handicap dans leur projet

– Sur prescription du conseiller à l’emploi Cap emploi, Pôle emploi ou Mission Locale, l’Agefiph accompagne les candidats à la création d’entreprise en situation de handicap avant et pendant la création ou la reprise d’une entreprise. Un suivi après la création peut également être envisagé selon les besoins.

vous habitez dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV)

De nombreux réseaux d’accompagnement de proximité existent pour les créateurs d’entreprise habitant dans des QPPV. Vous pouvez les identifier sur le site internet Entreprise Des Quartiers

– Le réseau Cités Lab soutient l’émergence et appuie les projets de création d’activités dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville via des actions concrètes pour répondre aux enjeux de l’entreprenariat de demain.

– Créé par la Caisse des Dépôts, la Fabrique à Entreprendre garantit au porteur de projet un parcours de création d’entreprise par des professionnels de l’accompagnement et du financement.

vous êtes exclu(e) du marché du travail et du système bancaire classique

– L’Adie peut aider les personnes en difficulté à créer leur propre emploi. Le Réseau Aadprox est d’ailleurs partenaire officiel de l’ADIE, n’hésitez pas à faire appel à un conseiller du Réseau pour accélérer vos démarches de création d’entreprise dans le cadre d’un financement de votre création par l’ADIE.

– France Active intervient également auprès des personnes en difficulté et aide les créateurs d’entreprise à accéder au financement bancaire (cautionnement, prêt d’honneur)

Création d’entreprise : se faire accompagner selon son PROJET / ACTIVITE

Selon le projet de création d’entreprise, les acteurs de l’accompagnement peuvent être différents :
1) La CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) s’adresse aux créateurs d’entreprise dont l’activité est commerciale ou relève de l’industrie.

2) La CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat) est l’interlocuteur des créateurs d’entreprise dont l’activité est artisanale.

3) Si l’activité de l’entrepreneur est agricole :

– le site web de la Chambre d’agriculture permet d’identifier un PAI (Point Accueil Installation) de proximité.

– Les CIVAM (Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) proposent également un service d’accueil aux porteurs de projets.

– Le syndicat agricole Jeunes Agriculteurs est également dédié à l’accompagnement des agriculteurs âgés de moins de 35 ans qui souhaitent s’installer à leur compte.

4) Les créateurs d’une activité libérale peuvent s’adresser à l’UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales) ou à un ORIFFPL (Office Régional d’Information, de Formation et de Formalités des Professions Libérales) dont le but est d’accompagner les futurs professionnels libéraux à chaque étape du montage de leur projet.

5) Si le projet repose sur des technologies spécifiques ou de l’innovation, le futur créateur d’entreprise peut se faire accompagner par une technopole, un incubateur ou un CEEI (Centre européen d’entreprise et d’innovation) voire un conseiller Arist

Des centres de ressource pour les projets innovants peuvent accompagner les porteurs de projet dans leur création d’entreprise et les soutenir sur le plan technique ou financier :
– Incubateurs (ils sont constitués au niveau régional, à l’initiative d’établissements d’enseignement supérieur ou de recherche)
– DRRT (26 délégués régionaux à la recherche et à la technologie)
– Entreprise Europe Network : réseau européen d’appui aux entreprises qui offre une large gamme de services aux PME
– Arist (Agence Régionale d’Information Stratégique et technologique) pour l’artisanat et les petites entreprises
– Les pôles d’innovation pour l’artisanat et les petites entreprises
– Retis : réseau français de l’innovation (49 technopoles, 35 incubateurs, 38 Centres Européens d’Entreprises et d’innovation (CEEI), et 8 Pôles de compétitivité
– ANRT (Association nationale de la recherche et de la technologie)
– AFCRT (Association française des centres de ressources technologiques)
– L’ Ascofi-Unatrantec (association des sociétés de conseil en innovation) réunit l’ensemble des entreprises de conseil, des experts et des indépendants privés de l’innovation au niveau national

Les CRITT (Centres régionaux pour l’innovation et le transfert de technologies), les Centres techniques industriels (CTI), l’INPI (institut national de la propriété industrielle), Les PFT (Plates-formes technologiques), Les CDT (Cellules de diffusion technologique), Les instituts Carnot et les plateformes d’innovation participent à l’accompagnement des créateurs d’entreprise en leur apportant un soutien technique

Pour un soutien financier, les créateurs d’entreprise pourront se tourner vers des réseaux comme : Bpi France, France Initiative, France Angels (Fédération des Business angels), Réseau Entreprendre, Programme Inno Tech, Réseau France Active (Fonds Innov’ess)

6) S’il s’agit d’une startup numérique, les métropoles French Tech constituent l’écosystème du numérique et de l’innovation sur leur territoire.
Les accélérateurs proposent des programmes permettant un développement plus rapide des projets (mentorat, formations, conférences, accès à des données, des services techniques et logistiques, soutien financiers …)

7) Si le projet ressort de l’économie sociale et solidaire (ESS), les Unions Régionales des Scop accompagnent les projets de création d’entreprise en SCOP ou en SCIC.
L’Avise (portail du développement de l’économie sociale et solidaire) est également un précieux outil pour la création d’entreprise en ESS.

 

Création d’entreprise : se faire accompagner par un réseaux d’accompagnement généralistes

Certains réseaux d’accompagnement s’adressent à tous les porteurs de projet, quels qu’ils soient :
1) Les BGE (Boutiques de Gestion) sont représentées dans toutes les régions et renseignent les porteurs de projet.

2) Les Plateformes d’initiative locale et le Réseau Entreprendre viennent en aide aux créateurs d’entreprise sous forme de prêts d’honneur, de parrainage et d’accompagnement.

3) Les pépinières d’entreprises proposent des prestations d’accueil, d’orientation et d’appui au montage de dossier.

4) Les couveuses d’entreprises et les coopératives d’activité et d’emploi accompagnent les porteurs de projet et vont jusqu’à leur permettre de tester leur activité.

5) Des réseaux de cadres retraités peuvent également aider bénévolement les créateurs : Egee, Pivod, Ecti, Ressac, Oteci …

6) Les experts-comptables peuvent également apporter, un soutien sur mesure aux créateurs, à chaque étape de leur projet. Certains d’entre eux se sont engagés dans le cadre d’une mission création « Business Story »

7) Les avocats, interviennent plutôt dans le montage de sociétés ainsi que dans le cadre de projets de cessions – reprise.

Création d’entreprise : se faire accompagner selon sa région

Un créateur d’entreprise pourra également rechercher son réseau d’accompagnement selon les ressources disponibles dans sa région :
– Création d’entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes
– Création d’entreprise en Bourgogne-Franche-Comté
– Création d’entreprise en Bretagne
– Création d’entreprise en Centre-Val de Loire
– Création d’entreprise en Corse
– Création d’entreprise en Grand Est
– Création d’entreprise en Guadeloupe
– Création d’entreprise en Guyane
– Création d’entreprise en Hauts-de-France
– Création d’entreprise en Ile-de-France
– Création d’entreprise en Martinique
– Création d’entreprise en Normandie
– Création d’entreprise en Nouvelle Aquitaine
– Création d’entreprise en Occitanie
– Création d’entreprise en Pays de la Loire
– Création d’entreprise en Provence-Alpes-Côte d’Azur
– Création d’entreprise à la Réunion

Comment et quand approcher un réseau d’accompagnement ?

Si les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise sont ouverts, il est important de conserver une posture professionnelle et de les solliciter après s’être préparé à les rencontrer (soigner la présentation de son projet et surtout le premier contact, solliciter de l’aide au bon moment …)
L’avancée de votre projet de création d’entreprise peut avoir un impact sur votre premier contact avec la structure d’accompagnement sollicitée

Votre premier rendez-vous avec un conseiller ne doit pas être à sens unique : pour que votre interlocuteur puisse vous aider, il lui faut bien connaître votre situation.
Pour cela, préparez des informations claires et détaillées à son attention. Une bonne présentation et votre enthousiasme lui donneront envie de vous soutenir.
Rester positif permettra de ne pas lasser vos interlocuteurs : votre conseiller a peut-être enchainé les entretiens dans la journée, dynamisez vos propos en mettant de côté les poncifs sur la conjoncture économique ou les lenteurs administratives. Expliquez en toute simplicité votre situation et vos besoins.
Montrez que vous croyez dans votre entreprise et votre projet plutôt que de mettre le projecteur sur les freins à l’entrepreneuriat. Soignez votre image : votre réseau peut vous recommander auprès de ses partenaires.

vous en êtes encore au stade de la réflexion

Des réunions générales d’informations permettent de présenter toutes les étapes de la création d’entreprise. Cette première étape vous permettra de mûrir votre idée d’entreprise pour commencer à définir votre projet.
Par exemple, les CCI proposent des « matinée pour entreprendre », les BGE, la Cité des Métiers également.
Consultez leurs sites web, vous y trouverez les agendas de ces réseaux, leurs programmes de réunions publiés ou dans leurs publications mensuelles.

Votre projet de création d’entreprise est déjà bien défini

Il s’agira alors pour vous de rencontrer un conseiller fera avec vous un premier diagnostic de votre projet pour passer ensuite à l’accompagnement opérationnel : business plan, définition de stratégies commerciales, recherche de financements, de locaux …

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